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Aki Spectre Celest du Bénou

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 Aki Spectre Celest du Bénou Empty
MessageSujet: Aki Spectre Celest du Bénou  Aki Spectre Celest du Bénou EmptyJeu 9 Aoû - 21:11


Une histoire ne commence pas forcément par le début, parfois elle commence par une fin, aussi tragique soit-elle. Je pourrais bien évidemment commencer par cette dite fin, mais pour que vous puissiez comprendre toute mon histoire, je dois vous racontez un autre début, le début de cette fin, une longue descente aux enfers.

Quand tout à commencé, je n'étais qu'un humain, simple marchant parmi les six milliards qui peuplent cette belle planète bleue. Dans cette fourmilière à l'échelle spatiale, j'ai grandi, entouré de toutes les autres fourmis obéissantes au doigt et à l'oeil à leur reine. Moi je les trouvais stupides d'utiliser toujours les mêmes manières de réagir toujours de la même façon, de s'indigner aux moindres actes qui se valaient "désapprouvés" par la masse. Ils réagissent tous de la même façon. Et puis ils me dégoûtent à se pervertir pour des notions comme l'argent ou le pouvoir... L'argent était idiot, encore le pouvoir je pouvais comprendre. On pouvait l'utiliser pour changer les choses, mais l'argent, de simples imprimés sur des coupures en papier, je m'étais toujours demandé en quoi il pouvait avoir une quelconque valeur.
En parlant de valeur, qu'est-ce qui avait de la valeur pour moi ? Des amis non ? J'avais essayé d'en avoir, mais ils m'avaient tous tourné le dos un jour ou l'autre, je crois que la seule valeur que j'avais et qui me tenait à coeur était mon autonomie, mon indépendance et le fait que j'étais différent d'eux.

Qu'est-ce qui me rendait différent d'eux ? Peut-être que j'avais compris l'abjection de la nature humaine. Mon père n'était pas franchement un modèle, je pouvais m'estimer heureux quand m'accordait un demi-dixième de son temps. C'était le genre d'homme à rester avec des gens fumant des choses dont je ne voulais absolument pas connaître l'origine tout en jouant aux jeux pariant des choses qu'il n'avait pas.
Ma mère elle passait son temps à travailler pour me nourrir et m'élever, je ne la voyais donc pas souvent, mais malgré tout, je devais avouer que je la respectais pour ça, voilà une des choses qui me permettait de voir du bon dans les autres. Nous n'étions pas tous perdu donc ?

Cette petite lueur d'espoir était souvent bien vite balayée par les gens dehors. Comme tout le monde, il m'arrivait de devoir sortir pour aller étudier par exemple, ou même acheter du pain dans une supérette. Souvent une bande de jeunes trainaient dans les rues. Je savais qu'il ne valait mieux pas s'en approcher, mais ce jour là, je n'ai pas eu le choix. En fait, ce sont eux qui m'ont abordé avec une phrase type du genre "Hé, t'as pas de l'argent ?" Puéril... Je ne leur ai même pas répondu et j'ai continué mon chemin. Je dois vous avouer que le coup de poing qui m'est arrivé dans le dos m'a surpris et m'a envoyé valser contre un mur. Une partie de mon cerveau était en train d'insulter le groupe pendant que l'autre disait "Oh les jolies petites étoiles !".

Ce soir là, je me suis fait rétamer et ils ont volé tout ce que j'avais sur moi, même la baguette de pain que je venais d'acheter. J'ai pourtant essayé de me défendre, mais ce combat n'était pas loyal et perdu d'avance pour moi qui était seul contre cinq.
Ils ont fini par partir, mais j'étais en assez mauvais état, couvert de bleus et de coups, voilà parfaitement ce que je détestais : de la violence gratuite. Pour moi, la violence ne devrait être utilisée que pour poursuivre un but. Je rentrais donc chez moi, trainant mon corps roué de coups tout en fulminant contre la bande qui devait déjà être loin.

- Si seulement j'avais eu assez de force pour les corriger...

Je donnai un coup de pied dans une pierre qui n'avait rien demandé, cette dernière rebondissant contre un mur à côté de la route, la colère brûlait en moi comme une flamme dont les braises commençaient peu à peu à consumer ma raison. Mon poing s'abattit sur le même mur, après la colère venait encore douleur. Rien que le bruit des chevaux me rendait fou. Je tournai la tête vers les pavés qui défilaient et ce que je vis me surprit : un enfant, un enfant seul au milieu de tout ça. Mais comment était-t-il arrivé là ? Je ne pouvais et ne pourrais sûrement jamais répondre à cette question. Peut-être faisait-t-il juste partie de mon destin. Et la calèche qui était sur le point de le percuter aussi. Mon corps ou mon cerveau, je ne sais pas lequel des deux à agit sans ma permission, mais je me suis vu me propulser en direction de l'enfant pour le dégager du véhicule essayant tant bien que mal de freiner.

- Dégage gamin !

Donnant un coup d'épaule à l'enfant, je le repoussais hors du champ de collision avec les sabots. Lui était saint et sauf, plus de dangers, mais maintenant c'était sur moi que le cheval et la calèche arrivaient, rien n'aurait pu me préparer au choc qui allait suivre. L'avant du véhicule me percuta. Je n'aurais jamais cru que sa ferait si mal, j'ai fait un vol plané et je suis atterri non sans mal sur la route 20 mètres plus loin. Aie... Je ne sentais même plus la partie gauche de mon corps et ma vision était trouble. Un même bruit sourd tonnait continuellement dans mes tympans. Puis tout commença à ce mélanger, le bruit, la douleur et ma perte de vue, tout devenait noir et je ne ressentais plus rien, ça me donnait l'effet de tomber dans une mer de guimauve ténébreuse.
Alors voilà donc ce que c'était... La mort était-ce donc la fin de mon histoire ? La réponse est non, mais ça, j'étais loin de m'en douter. Loin de me douter que dans la mort je trouverais enfin ce que je cherchais : le moyen de tout changer et la personne que je servirais à tout jamais. -

Le Bien ou le Mal ?

Maintenant, vous connaissez la fin, et le début va pouvoir commence. Moi même je ne m'attendais pas à ce que tout s'enchaîne et qu'il y ait une suite, une suite aussi improbable soit-elle pour la personne que j'étais.

J'ouvris les yeux ce qui me surpris en premier. J'étais encore vivant ? Après la collision avec ce fou ? Sûrement pas. Je me relevais, je ne sentais bizarrement aucune douleur, ça n'aurait pas dû être possible. Tout autour de moi semblait étrange et un arc de triomphe se dressait devant moi, et ensuite un fleuve. Je me trouvais... En Enfer... Oui les Enfers grecs, l'eau qui coulait devant moi devait donc être le fleuve Acheron.

J'avançais traversant l'arc de triomphe pour me retrouver sur la rive du fleuve... Au début, j'avais pensé y aller à la nage, mais étant dans les Enfers grecs, je ne fut pas surpris de voir arriver le passeur dans une barque... Et comme dans la mythologie, il me demanda de le payer pour traverser le fleuve seul problème... Il ne me semblait pas avoir de quoi le contenter.

- Si tu n'a pas de quoi payer, alors meurs !!

Il allait me tuer, mais comment ? Je n'étais pas déjà mort ? Mais comment ? Alors que son bâton fondait sur moi, un mur de flamme noir se manifesta devant moi. Au début je ne m'étais pas rendu compte qu'elles m'avaient protégées.

- Comment est-ce possible ?!

L'homme en armure noire semblait aussi surpris que moi, mais cela ne l'empêchait apparemment pas d'attaquer encore une fois, mais les flammes n'allaient surement pas recommencer. Cette fois, j'allais mourir, ou bien remourir comme vous le voulez, mais quelque chose me sauva. Je ne dois mon salut qu'à une chose, une armure, de la même couleur que celle du passeur des âmes.
L'armure m'avait protégé du coup d'Acheron, quand elle recouvrait mon corps je me sentais parfaitement bien. Et on dirait que le comportement de l'homme à la barque avait changé dès qu'il l'avait vue.

- Si tu étais un spectre, il fallait le dire avant et je t'aurai laisser passer sans ennuis. Rend toi donc devant le dieu Hadès.

Le dieu Hades ? Oui... J'étais bel et bien dans les Enfers grecs... Donc logique que le dieu soit là, je dois vous avouer que tout le long du chemin, j'étais un peu nerveux de rencontrer le maître de ces lieux et j'étais aussi heureux en traversant les prisons, de voir que quelqu'un faisait payer aux humains tous les actes horribles qu'il avaient commis avant leur mort.

Nous voilà donc devant la demeure du grand dieu maître des Enfers, celui qui avait créé tout ça, à ses côtés ce trouvait une femme aux longs cheveux noirs jouant un air de harpe. Il était beau et mélodieux, mais empli d'une telle aura ténébreuse...

- Alors te voilà donc, Aki, Spectre du Bénou de l'étoile céleste de la violence...

Spectre ? De quoi parlait-t-il ? Je ne comprenais pas grand chose et j'étais surtout ébloui par la présence de l'homme sur son trône. Lui, il n'était pas humain, la chose était certaine, il avait des milliers de classes au dessus, il avait une aura qui semblait regrouper tout l'univers et qui lui donnait une prestance inégalable, lui je savais qu'il n'était pas comme toutes ces fourmis.

- Tu vas devenir un de mes guerriers, et tu te battra pour défendre ma cause... Veux-tu te joindre à nous ?

L'homme... Non, le dieu me tendait une main pâle. Un sourire éclaira mon visage, j'allais enfin devenir différent moi aussi, c'était l'occasion dont je rêvais depuis toujours, cette calèche qui m'avait écrasé faisait bien partie de mon destin. Je m'inclinais, posant un genou à terre et je pris la main que me tendait le dieu mortifère.

- Je serais bien heureux de vous rejoindre et de vous servir mon seigneur.-

Bonne lecture.^^
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Aki Spectre Celest du Bénou

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